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Chirurgie orale
 

La chirurgie orale ou odonto-stomatologie est la spécialité médico-chirurgicale des pathologies des mâchoires et tissus environnants. Elle est l'une des trois spécialités du cursus odontologique, avec l'orthopédie dento-faciale et la médecine bucco-dentaire.

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Extraction des dents de sagesse

QU'EST CE QU'UNE DENT DE SAGESSE ?

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Les troisièmes molaires, communément appelées «dents de sagesse», apparaissent dès l’adolescence. Comme elles ont moins de place dans l’arcade dentaire que les autres dents, elles présentent plus de risque de complications lors de leur édification ou de leur éruption.

Elles peuvent être :

  • incluses : non visibles dans la cavité orale, recouvertes par de la gencive et de l’os

  • semi-incluses : partiellement visibles.

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POURQUOI LES EXTRAIRE ?​

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  • Elles peuvent être extraites pour différentes raisons, à titre préventif ou lorsqu’elles ne font pas leur éruption comme il le faudrait 

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  • Dans le cadre d’un traitement orthodontique : lorsqu’un manque de place est à prévoir, les dents de sagesse sont retirées, à titre préventif, avant même d’être complètement formées il s’agit d’une germectomie.

  • Dans le cadre d’un accident d’évolution : de manière assez fréquente, une dent de sagesse peut être à moitié sortie, se trouver dans une position atypique et offrir une porte d’entrée pour les bactéries. Ainsi, des douleurs, une gêne à la mastication, des difficultés à ouvrir la bouche (trismus)…peuvent survenir et entraîner une infection. Il est alors préférable de les extraire.

  • Lors de pathologies carieuses : les soins sur les dents de sagesse peuvent être difficiles en termes d’anatomie, de position et de difficulté d’accès (notamment pour le brossage). L’extraction peut être alors un choix plus raisonnable.

  • Quand la dent de sagesse rend plus vulnérable à la carie la 2ème molaire : le maintien de l’hygiène est plus difficile dans cette région et une mauvaise position de la dent de sagesse peut limiter l’accès au brossage de la 2ème molaire, augmentant ainsi le risque d’apparition de carie sur la molaire adjacente.

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COMMENT SE DEROULE T'INTERVENTION ?

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  • Un examen clinique et radiographique (panoramique dentaire) permet de situer les 3èmes molaires. Parfois, l’imagerie 3D peut s’avérer nécessaire lorsque les dents sont situées trop à proximité d’obstacles anatomiques tels le nerf alvéolaire inférieur, ou le sinus maxillaire.

  • L’intervention se déroule sous anesthésie locale ou sous anesthésie générale.

extractio des dents de sagesse
éxérèse de kystes

Exérèse de kystes

Le kyste dentaire ou granulome, se présente sous la forme d’une petite enveloppe souple remplie de liquide et qui grossit au fil du temps.

Cette augmentation de volume résulte de la production continue du liquide qu’il contient. Il faut obligatoirement procéder à son ablation.

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  • Cette excroissance apparait généralement sous la racine d’une dent, morte ou en bonne santé apparente. Il se peut qu’elle soit visible ou non, au niveau de la gencive ou de la mâchoire. C’est en principe grâce à une radiographie que le dentiste réalise le diagnostic de cette pathologie et qu’il s’assure qu’il s’agit bien d’un kyste. Le symptôme le plus courant est la douleur. Un autre signe qui indique qu’une telle tumeur est présente se traduit par une mauvaise haleine inhabituelle chez certains patients, une fistule au niveau de la muqueuse en regard (ouverture dans la gencive permettant la sortie de pus venant du kyste).

  • Le seul traitement efficace contre cette tumeur est l’exérèse, mais parfois le traitement de la cause (reprise d’un traitement canalaire mal fait) peut entrainer la disparition du kyste. Ceci signifie qu’il faut la retirer à travers une légère intervention chirurgicale qui nécessite néanmoins un savoir-faire pointu de la part du praticien. En effet, la poche se remplira à nouveau s’il se contente de la percer. Par ailleurs, un petit résidu, aussi minime soit-il, entraînera la formation d’une autre tumeur dans le tissu infecté.

  • Mais de toute façon le traitement du kyste doit toujours être associé au traitement de la cause :

  •  Extraction de la dent causale

  • Traitement canalaire d’une dent mortifiée ou reprise d’un traitement de canal mal fait

  • En cas d’abcès, le foyer infectieux sera traité par antibiotique. Ce n’est qu’une fois l’infection résorbée que le dentiste procédera à l’ablation de la poche kystique et éventuellement à l’extraction de la dent sous laquelle elle est implantée. Cette opération est assez simple et se fait sous anesthésie locale.

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Chirurgie parodontale

La chirurgie parodontale est un ensemble de techniques chirurgicales réalisées sous anesthésie locale, en ambulatoire, mises en oeuvre pour soigner les maladies parodontales et/ou corriger des défauts parodontaux innés ou acquis.
 
Cette chirurgie est pratiquée lorsque l’hygiène et la mise en oeuvre de soins parodontaux non invasifs ne sont pas suffisantes pour pallier des lésions non curables.
 
La chirurgie parodontale peut être efficiente dès le plus jeune âge (6 ans environ), sous anesthésie locale ou sous « MEOPA » (gaz inhalant). L’âge n’est donc pas un frein, seul l’état de santé et la capacité psychomotrice à bénéficier d’une intervention sous anesthésie comptent.
 
Cette chirurgie est utilisée pour traiter* :

- les lésions parodontales conséquentes aux parodontites


- les lésions innées ou acquises

Elle peut être associée à des techniques de régénération des tissus perdus faisant appel à des greffes osseuses et à la bio-ingénierie tissulaire et moléculaire. Si cette chirurgie n’est pas effectuée alors qu’elle est nécessaire, la maladie parodontale peut évoluer et aboutir à la perte prématurée des dents, (les parodontites sont la première cause de perte de dents au niveau mondial selon l’OMS) et de toutes ses résultantes : mauvaise haleine, altération de la mastication, baisse de l’estime de soi, douleurs des articulations et de la mâchoire, etc.
 
Suite à une opération de chirurgie parodontale, le patient doit être vu régulièrement (tous les 6 à 12 mois). Cette seconde période dite de thérapeutique parodontale de soutien et de maintien des résultats obtenus, consiste en des séances de nettoyage professionnel, de dépistage et d’enseignement de l’hygiène parodontale.

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